Afrique : Servir les autres pour changer le monde – Par Myriam Ouedraogo
L’Afrique : dans le monde globalisé d’aujourd’hui
L’Afrique est le seul continent à faire face à des problèmes sociaux et économiques urgents malgré le fait que certains pays ont vu leur taux de croissance augmenter. Cette croissance n’est pas facilement soutenue et une grande partie de la population ne en bénéficier. Un très faible pourcentage de la population est considéré comme appartenant à la classe moyenne ou supérieure.
Le continent abrite la population la plus jeune du monde avec 70 % de l’Afrique subsaharienne de moins de 30 ans. Il ne fait aucun doute que la jeunesse est Le plus grand atout de l’Afrique. Pourtant, la pauvreté favorise des problèmes tels que le manque d’éducation pour ces jeunes et en particulier les filles, les problèmes de santé pour les nourrissons, le chômage…
Les concepts d’innovation sociale et d’entrepreneuriat social offrent un aperçu des solutions possibles pour augmenter et soutenir la croissance des nations africaines. .
« En termes simples, l’innovation sociale consiste en la création de nouveaux produits/services/processus dans le seul but de résoudre les problèmes sociaux et de répondre aux besoins sociaux urgents qui ne sont pas bien gérés par les gouvernements, les entreprises et/ou les organisations mondiales. Souvent réalisés par des entrepreneurs sociaux, la motivation première est d’apporter des solutions innovantes et/ou out-of-the-box à des besoins sociaux pressants ».
Malgré la motivation sociale, le mot « entrepreneuriat » reflète la volonté de créer, développer et gérer une entreprise dans le but de générer du profit. En ce sens, toutes les initiatives entrepreneuriales doivent se refléter dans la santé économique globale d’un pays.
Myriam est convaincue que l’entrepreneuriat est un moyen efficace de développer l’économie des nations africaines. Cela commence par s’attaquer à de nouveaux marchés, notamment ceux du bas de la pyramide. Ces marchés sont généralement inexploités par les grandes entreprises qui n’y voient pas un avantage stratégique pour maximiser leur profit puisque les personnes à ce stade sont définies comme pauvres.
Dans le cas particulier de l’entrepreneuriat social, répondre aux besoins sociaux permet de débloquer des fonctionnalités de développement économique qui peuvent être déployées au niveau régional ou national. Il est également important de souligner l’importance du modèle commercial de l’entreprise sociale qui doit d’abord tenir compte des résultats économiques pour rester financièrement viable, puis pour ouvrir davantage d’opportunités de développement.
Les entrepreneurs doivent garder à l’esprit la définition fondamentale de l’entrepreneuriat et penser comme les grandes entreprises afin de promouvoir le développement économique par l’innovation sociale. En effet, la plupart des entreprises sociales ont tendance à mépriser la croissance à un certain niveau.
Les entrepreneurs sociaux craignent la génération de profit dans le sens où cela pourrait aliéner l’objectif social de l’entreprise. La difficulté d’expansion et de création de nouvelles entreprises en raison de la réglementation gouvernementale et bancaire et de l’absence de réformes est certainement un grand problème.
Néanmoins, de plus en plus de personnes empruntent la voie de l’entrepreneuriat social, ce qui dénote une grande motivation pour voir de réels changements économiques et sociaux en Afrique et réduire la pauvreté.
Si cette évaluation est vraie pour les nations africaines, elle est également vraie pour les pays développés. L’entrepreneuriat social est un moyen de servir les autres sans se dérober au capitalisme et à la génération de profits. À vrai dire, il faut des fonds pour réaliser et mettre en œuvre un changement social à plus grande échelle.
Alors pourquoi ne pas y aller ?
La seule limite est notre esprit. Il est temps de créer un avenir durable. Ceicia vous aide à faire pour apporter l’harmonie & la salubrité dans l’écosystème de votre entreprise.
Si vous souhaitez lire l’article original : Par Myriam Ouedraogo